Économie et socioéconomie

Contribuer à répondre aux besoins des membres en matière d’évaluation et de suivi socioéconomique afin qu’ils puissent tirer des bénéfices durables de leurs ressources

La bonne gestion des ressources halieutiques côtières est en réalité davantage une question de gestion des personnes que des ressources elles-mêmes. Il est donc essentiel de bien comprendre ces personnes – à savoir celles et ceux qui prélèvent, consomment et/ou vendent les ressources, ainsi que les structures socioéconomiques qui ont une influence sur les pêches, comme les marchés et les institutions.

Notre équipe chargée des questions socio-économiques aide les États et Territoires à tous les niveaux, en utilisant différents outils et analyses adaptés à la demande et à la situation de chaque membre, par exemple :

View of a village by the sea in Vanuatu
  • Les analyses coût-avantages peuvent contribuer à évaluer la pertinence des projets (DCP côtiers par exemple) ou des politiques (tailles réglementaires de capture des holothuries).
  • L’évaluation économique des pêches côtières et de leur contribution au PIB peut permettre aux services des pêches et à la société civile de plaider en faveur d’un renforcement des efforts et des ressources de gestion, ou d’orienter les mesures de gestion.
  • La modélisation bioéconomique peut brosser un tableau complet de la manière dont les stocks de poissons, les flottilles de pêche et les gains financiers sont susceptibles de réagir à une évolution des modalités de gestion de la pêche.
  • Les évaluations des chaînes de valeur donnent des informations sur les points de vente, la demande et les prix, ainsi que le rôle des différents intervenants. À ce titre, elles permettent d’orienter les mesures de renforcement de la valeur des produits, d’améliorer les partenariats ou les associations, et de garantir une répartition équitable des effets, notamment sur le plan social et du point de vue du genre.
  • L’étude de faisabilité, la conception ou la révision de mesures incitatives, comme les taxes ou subventions, ou de mécanismes financiers, comme les redevances d’exploitation et des fonds fiduciaires, peuvent contribuer à garantir la pérennité de la gestion des ressources halieutiques côtières et de l’aquaculture.
  • Les évaluations de la viabilité sociale et financière des projets aquacoles et des projets sur les nouveaux moyens de subsistance s’inscrivent en complément des critères techniques et environnementaux utilisés pour déterminer la pertinence des différents projets. Elles permettent d’obtenir des informations sur les ressources existantes et les investissements nécessaires, l’acceptabilité sociale des nouveaux projets, ainsi que les possibilités de gestion et de gouvernance.
  • Le suivi socio-économique peut contribuer à mettre en évidence les répercussions de certains projets ou outils juridiques, fournissant ainsi les informations nécessaires à une gestion adaptative. Un exemple important est le développement de la gestion communautaire des pêches, dans le cadre duquel la compréhension des valeurs, des comportements et du bien-être des communautés permet d’orienter les stratégies de communication, les besoins futurs en matière de soutien, et les efforts de déploiement à plus grande échelle.
  • Enfin, les évaluations institutionnelles, et notamment les analyses de réseaux, peuvent aider à mieux comprendre les régimes de gouvernance, les liens horizontaux (au sein des communautés et entre elles) et verticaux (avec les parties prenantes externes comme les pouvoirs publics, les organismes d’aide et le secteur privé). Ces connaissances aident à trouver des moyens d’accroître la durabilité sociale et institutionnelle des régimes de gestion et des différents projets.

Compte tenu des effets de la pandémie de COVID-19, du changement climatique et des risques de catastrophe, l’équipe chargée des questions socioéconomiques peut mener des évaluations afin d’évaluer la vulnérabilité des pêches côtières et de l’aquaculture, l’impact de certains événements, le niveau de résilience, et formuler des recommandations à des fins de relèvement et d’adaptation.

Nous mettons à profit nos compétences en complément des savoirs locaux afin de relever les défis actuels et nouveaux qui se posent dans toute la région. Les principes d’égalité de genre et d’inclusion sociale sont au cœur de toutes ces activités, les systèmes et projets de gouvernance équitable étant plus susceptibles d’avoir des effets bénéfiques à long terme.