Lettre d'information sur les pêches n°134 (Janvier-Avril 2011)

Éditorial

Vu le sourire de ce jeune pêcheur ni-Vanuatu, la création d’aires marines protégées sous gestion communautaire doit certainement présenter des avantages. Nicolas Pascal propose un résumé d’une analyse de rentabilité qu’il a effectuée sur cinq aires marines protégées instaurées en milieu communautaire à Vanuatu.
Malheureusement, ses conclusions sont plus tempérées : « Tous les investissements dans les AMP n’ont pas été amortis au bout des cinq premières années, et pour certaines, aucun retour sur investissement n’est prévu, même en envisageant des projections financières sur 25 ans. »

La collecte de données sur les pêcheries artisanales et la mise au point d’outils d’analyse et d’exploitation de ces données à des fins de gestion représentent un défi dans la plupart, voire la totalité, des États et Territoires insulaires océaniens. Guillemot et Ducrocq décrivent les travaux réalisés en Nouvelle-Calédonie, en particulier la façon dont les trois provinces se sont employées à uniformiser les types de données recueillies auprès des pêcheurs et la façon dont des indicateurs utiles de gestion ont été élaborés pour suivre les pêcheries artisanales.

Dans les 18 autres articles qui composent ce numéro, vous pourrez en apprendre davantage sur certaines des activités que mène la CPS sur la thématique du changement climatique, sur les efforts engagés aux Îles Salomon pour améliorer la sécurité alimentaire à l’aide de dispositifs de concentration du poisson ou de projets aquacoles, sur la formation à l’échantillonnage biologique des thonidés qui a eu lieu à Pohnpei, sur l’élevage des copépodes en Australie, sur l’utilisation des perles en joaillerie à Majuro, et sur bien d’autres sujets.

J’espère que vous trouverez votre bonheur dans le menu de ce numéro 134.