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Publié par la Communauté du Pacifique, BP D5, 98848 Nouméa Cedex, Nouvelle-CalédonieNote de l'éditeur
Les articles qui suivent constituent pour ainsi dire un atlas de la pêche de poissons de récif vivants destinés à la restauration, complété par des informations en provenance de l’océan Indien et des deux côtés du Pacifique.
Seychelles : Depuis l’océan Indien occidental, autrefois à la proue du commerce de poissons de récif vivants destinés à la restauration, qui était centré autour de Hong Kong, Riaz Aumeeruddy et Jan Robinson évoquent l’expérience des Seychelles depuis 1998-99. Les résultats d’une expérience halieutique de deux ans et les problèmes rapportés par d’autres pays pratiquant ce commerce ont amené les autorités à décréter que cette pêcherie ne servait pas au mieux les intérêts du pays et, en 2005, à interdire officiellement la pêche d’espèces destinées au commerce de poissons vivants.
États-Unis d’Amérique : Aux antipodes des Seychelles, en Californie, Scot Lucas dresse un bilan de la pêche de poissons de récif vivants destinés à la restauration sur la côte occidentale des États-Unis. La filière n’approvisionne pas les marchés éloignés d’Asie ; elle ne capture pas les mêmes espèces tropicales et ne recourt pas aux mêmes méthodes que les pêcheurs du Pacifique occidental ou de l’océan Indien, mais les gestionnaires des pêcheries de toutes ces régions semblent rencontrer des difficultés identiques.
Papouasie-Nouvelle-Guinée : Richard Hamilton et Manuai Matawai rendent compte du développement récent d’une filière des mérous vivants sur l’île de Manus, et mettent en lumière ce qui semble être une étroite relation entre le prélèvement de poissons et la diminution des quantités de poissons sur un site de concentration de reproducteurs. Leur description du cycle de développement de la filière — ouverture, fermeture, ouverture — ressemble à un air connu.
Australie : Contrairement à la capture de poissons vivants pour la restauration, pratiquée dans la majeure partie de la région Indo-Pacifique et caractérisée par une alternance d’expansion et de récession, la pêche pratiquée sur la Grande barrière de corail, qui cible surtout la saumonée léopard, est restée relativement stable. Martin Russell décrit le changement radical de régime de gestion halieutique amorcé récemment sur la Grande barrière, qui prévoit désormais la fermeture de vastes zones, des limites de prises totales admissibles, des limites de taille, des limites de prises par les pêcheurs de plaisance, et des fermetures pendant la saison de frai. D’après les comptages de poissons effectués sur deux sites de concentration, surveillés pendant quinze ans, l’auteur examine les effets de ces changements sur les stocks de poissons.
Îles Fidji : Yvonne Sadovy décrit le travail effectué sur le terrain pour valider les informations recueillies à l’occasion d’entretiens avec des pêcheurs à propos des concentrations de reproducteurs. Ledua Ovasisi retrace l’historique de la participation de Fidji au commerce de poissons de récif vivants destinés à la restauration, et met en lumière les obstacles rencontrés par les gestionnaires. Yvonne Sadovy et Aisake Batibasaga présentent un résumé des débats qui se sont instaurés lors d’un récent atelier, tenu à Suva, et consacré à l’amélioration de la gestion des ressources récifales du pays.
Autres pays océaniens : En s’appuyant sur des études de cas conduites dans quatre pays insulaires, Mecki Kronen et d’autres auteurs examinent les aspects socioéconomiques de la pêche récifale artisanale et explorent les avantages relatifs d’autres filières de développement de la pêche commerciale, en particulier la participation au commerce de poissons de récif vivants destinés à la restauration.
Sommaire
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