Le programme du ministère néo-zélandais des Affaires étrangères et du Commerce (MFAT) offre des financements flexibles à l’appui du large éventail des priorités définies dans le plan d’activité de la Division FAME. MFAT compte également parmi nos partenaires de longue date en matière de prestation de services dans le domaine des sciences halieutiques et aquacoles aux 22 États et Territoires membres.

Le programme du ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce (DFAT) offre des financements flexibles à l’appui du large éventail des priorités définies dans le plan d’activité de la Division FAME. Le DFAT est un partenaire de longue date en matière de prestation de services dans le domaine des sciences halieutiques et aquacoles aux 22 États et Territoires membres.

Établissement d’analyses, d’évaluations et d’avis scientifiques et services de gestion des données au bénéfice des membres de la WCPFC

Les travaux concrets confiés au titre de l’accord passé avec la Commission des pêches du Pacifique occidental et central (WCPFC) au Programme pêche hauturière de la CPS, en sa qualité de prestataire de services scientifiques et de gestionnaire de données, sont convenus annuellement en fonction des besoins actuels et des demandes précises exprimées lors des réunions de la WCPFC. Parmi les activités menées figurent notamment la conservation et la bonne diffusion des données de la WCPFC, l’évaluation des déficits de données, l’appui aux programmes d’observation et aux systèmes de surveillance des navires (VMS) régionaux, la réalisation sur demande d’évaluations des stocks de thons et d’espèces apparentées, des analyses écosystémiques, des avis et évaluations scientifiques à même d’éclairer l’élaboration d’options de gestion et de stratégies d’exploitation, ainsi qu’un soutien apporté aux membres en vue d’améliorer la participation aux réunions de la Commission.

Le projet SCoFA vise à renforcer la durabilité des ressources halieutiques côtières et aquacoles dans le Pacifique en vue d’améliorer la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et la résilience économique et environnementale.

Le projet Pêches côtières et aquaculture durables pour les moyens de subsistance, l’alimentation et la sécurité économique du Pacifique (SCoFA) vise à renforcer la durabilité des ressources halieutiques côtières et aquacoles dans le Pacifique en vue d’améliorer la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et la résilience économique et environnementale. Financé par le ministère néo-zélandais des Affaires étrangères et du Commerce et avec l’aide du ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce, il permettra de renforcer les cadres juridiques et politiques en faveur d’une gestion durable, et de contribuer à l’amélioration des pratiques de suivi, de contrôle et de surveillance ainsi qu’au renforcement de la biosécurité aquatique et des compétences techniques et entrepreneuriales pour des opérations aquacoles océaniennes optimisées et diversifiées.

Lancé en août 2021 pour une durée d’un peu plus de six ans, le projet SCoFA sera déployé dans les 22 États et Territoires insulaires océaniens jusqu’en novembre 2027. Cinq produits clés sont escomptés :

1. élaboration et promotion des pratiques de biosécurité aquatique ;
2. formation commerciale et appui technique au profit des entreprises aquacoles et des pouvoirs publics ;
3. gestion des pêches côtières et de l’aquaculture rendue possible par la mise en place de cadres juridiques, de formations et d’un appui à l’exécution ;
4. mise en œuvre de pratiques de gestion des pêches côtières et de l’aquaculture, par le biais de la participation des communautés, du suivi, du contrôle et de la surveillance ainsi que du respect de la réglementation ; et
5. coordination régionale destinée à soutenir et à promouvoir la transposition à plus grande échelle des régimes de gestion communautaire des pêches dans les pays océaniens.

Ces produits aboutiront à toute une série d’effets escomptés, dont les suivants : pêches côtières et aquaculture au niveau national et communautaire soumises à une gestion, à un suivi et à des mesures réglementaires plus efficaces et durables ; législation et politiques permettant une prise de décision et une planification plus claires et transparentes dans le secteur des pêches côtières et de l’aquaculture ; aquaculture plus productive, diversifiée, socialement inclusive et durable au plan économique et environnemental ; et aquaculture et pêches côtières protégées contre les menaces relatives à la biosécurité aquatique.

Le programme PEUMP est une initiative régionale visant à appuyer la gestion et le développement durables des pêcheries dans le Pacifique.

Le Programme de partenariat marin Union européenne-Pacifique (PEUMP) soutient la bonne gouvernance de l’océan et du littoral, et en particulier la protection de la biodiversité et l’exploitation durable des ressources halieutiques et des autres produits de la mer. Financé par l’Union européenne et la Suède, il a été lancé en octobre 2017. Il est axé sur les lacunes dans le domaine des sciences halieutiques ; le développement de la pêche ; les ressources et moyens de subsistance côtiers ; la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ; la gestion fondée sur les écosystèmes ; la préservation de la biodiversité ; et le renforcement des capacités à l’échelle nationale et locale

Collecte d'informations sur la croissance, les mouvements, la mortalité naturelle et la mortalité par pêche des thons afin de soutenir la conservation et la gestion.

Le Programme océanien de marquage des thons est un projet de recherche conjoint mis en œuvre par le Programme pêche hauturière de la Communauté du Pacifique (CPS). Il vise à rassembler des données et connaissances aux fins de l’évaluation et de la gestion des stocks de bonites, de thons jaunes et de thons obèses dans le Pacifique. Ses objectifs sont les suivants :

1. Recueillir des données permettant d’évaluer les stocks de thons dans le Pacifique occidental et central avec une plus grande précision, et notamment estimer les taux d’exploitation globale et locale, l’ampleur du brassage et les strates spatiales appropriées aux fins des évaluations.
2. Recueillir des informations permettant de mieux comprendre les interactions entre les espèces de thons tropicaux et les principaux engins de pêche afin d’appuyer l’élaboration de mesures d’atténuation (si nécessaire) et de mieux interpréter les données halieutiques (par exemple, les prises par unité d’effort).

Aux fins de ces objectifs seront notamment relevés les taux de migration et de brassage en fonction de l’âge, les migrations entre cette région et d’autres régions adjacentes du bassin du Pacifique, l’utilisation de l’habitat vertical par les thons selon l’espèce ainsi que les effets des DCP sur le comportement.

Renforcer l’aptitude à l’encadrement et les capacités des responsables des pêches océaniens au niveau national et régional dans le but d’améliorer les résultats des services des pêches nationaux et d’augmenter les retombées d’une gestion judicieuse et durable de la pêche et de l’aquaculture en Océanie sur la sécurité économique et alimentaire.

La mise en œuvre du Programme de formation des cadres du secteur des pêches dans le Pacifique, financé par le Gouvernement de la Nouvelle-Zélande, est assurée par un consortium placé sous la houlette de la CPS, comprenant l’Agence des pêches du Forum (FFA), l’Université du Queensland et le Centre du leadership adaptatif. Le Programme de formation des cadres du secteur des pêches dans le Pacifique est un programme innovant d’études appliquées proposant des possibilités avancées de développement des compétences d’encadrement et d’accréditation aux cadres en milieu de carrière et cadres dirigeants, afin qu’ils puissent traiter les enjeux propres à la pêche en Océanie. S’inspirant des compétences et de l’expérience des membres du groupe, ce programme adopte une démarche intégrée et scientifiquement rigoureuse d’apprentissage par l’expérience, l’objectif étant de renforcer l’efficacité des participants dans l’exercice de leurs fonctions.